Thèse de doctorat en Histoire
Sous la direction de André Nouschi.
Soutenue en 1988
à Nice , en partenariat avec Université de Nice-Sophia Antipolis. Département d'histoire (autre partenaire) .
Des lettres arabes expédiées par les caids des Némenchas au bureau arabe de Tebessa et des sources françaises permettent l'étude des chefs indigènes du cercle de Tebessa, entre 1851-1912. Une première partie concerne le choix des hommes. Les caids doivent assurer la soumission des tribus mais doivent aussi se montrer hommes de pouvoir moderne, au service d'un état neutre et impartial. Les officiers hésiteront entre l'homme de tribu, dont le charisme assure l'influence, et l'homme d'état, ici le Koulougli, gouvernant au nom de la loi. La deuxième partie essaye de saisir les occupations des chefs, à travers leurs missives. Ils administrent, recensent hommes et bêtes, établissent et perçoivent l'impôt et deviennent des gendarmes qui contrôlent la population. Leurs lettres les révèlent hommes de bureau qu'une révolution culturelle pousse, non sans résistance, à assimiler les formes les plus superficielles de la bureaucratie moderne. La troisième partie quantifie revenus et biens. A l'officiel pourcentahe sur le simpôts s'ajoutent d'importants revenus clandestins. Mais ces hommes riches ne peuvent asseoir leur fortune par la propriété foncière.
Pas de résumé disponible.
Cette thèse a donné lieu à une publication en 1991 par Éditions du Centre Nationale de la Recherche Scientifique à Paris
Être caïd dans l'Algérie coloniale