Max Ophüls, un cinéaste exilé en France : 1933-1941
Auteur / Autrice : | Philippe Roger |
Direction : | Jean-Louis Leutrat |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Sciences de l'information et de la communication |
Date : | Soutenance en 1989 |
Etablissement(s) : | Lyon 2 |
Mots clés
Mots clés contrôlés
Résumé
On prend aujourd'hui conscience de l'importance de la periode qu'a representee l'entre-deux guerres, avec l'arrivee - principalement en france, en grande-bretagne et aux etats-unis - des juifs qui avaient fait jusqu'alors le cinema allemand. L'apport de ces exiles aux cinemas des pays d'accueil a ete decisif, esthetiqsuement et economiquement. L'idee d'un syncretisme - utopique ou reel - d'elements culturels de diverses provenances a conduit ophuls a chercher les moyens d'etablir les bases d'un nouvel espace culturel europeen. Etudiant les interactions qui marquent le condition de l'artiste vivant au confluent de plusieurs cultures, nous conjuguons les trois niveaux d'apprehension de l'histoire de l'art - du cinema : la realite economiqsue de la production; l'impact socio-culturel, qui restitue aux oeuvres leur environnement et leur accueil; enfin, l'elaboration des idees et des formes, pour restituer le courant de conscience d'un artiste au travail. Notre approche est chronologique : de mars 1933 - quand ophuls doit s'exiler - a juillet 1941 - lorsqu'il est conduit a quitter le continent europeen pour se refugier en amerique. Apres un premier contact avec le cinema francais en 1933, assez bref, ophuls a parcouru l'europe de 1934 a 1936, au plus fort de la crise economique et sociale; en 1937, il parvient a se fixer en france, et participe a un cinema francais renove par l'apport des