Processus d'érosion et évolution du relief : exemples sous climats tempérés à hivers froids : (Appalaches du Québec méridional : comparaison avec la Suède centrale)

Erosion processes and landform evolution under temperate climates with cold winter ( southern quebec appalachians, canada ; comparison with central sweden )

• Auteur / Autrice : Pierre Clément
• Direction : Jean Pelletier
• Type : Thèse de doctorat
• Discipline(s) : Géographie physique
• Date : Soutenance en 1989
• Etablissement(s) : Lyon 2

Mots clés

Mots clés contrôlés

Svealand (Suède)

Suède

Appalaches (Canada)

Québec (Canada ; province)

Canada

Érosion

Résumé

L'erosion oeuvrant dans des plateformes d'orogenese paleozoique est etudiee en rapport avec les heritages d'evolutions geomorphologiques responsables d' aplanissements tertiaires peu ou nettement etages en lithologie sedimentaire ou peu metamorphisee avec reliefs residuels en roches a faible porosite et forte resistance chimique. Les bassins-versants ( saint francois, ammeran ) ont subi les passages des inlandsis quaternaires qui ont respecte les traits fluviatiles sauf localement ; l'ablation moyenne est de 20-25m dans le premier. Les ecarts latitudinaux influant les evolutions paleoclimatiques expliquent aussi l'inegale efficacite de l'erosion recente, sous couvert vegetal continu depuis 8 a 11. 000aa. Le premier exemple, plus detaille, montre la predominance sur versants naturels de processus chimiques ( domaine de la bisiallitisation et de la podzolisation ). Seules les pentes fortes sont modelees par les mouvements de masse, la densite vegetale et la cohesion du till et des horizons fragiques limitant ailleurs l'action mecanique. La meteorisation affecte plus les roches carbonatees et detritiques fines et les secteurs intrusifs fragilises ; les alterites, debutantes, contiennent des assortiments argileux dependants du drainage ; celles superieures au m. Sont en partie prewisconsiniennes. Le progres de l'erosion regressive postglaciaire entravee par les intercalations epigeniques conditionne l'efficacite fluviatile affectant surtout les depots meubles. . .

Erosion processes are studied in relationship with geomorphic evolutions of appalachian and caledonian sedimentary and low-grade metamorphic areas in which planed surfaces are inequally stepped. The representative watersheds ( st francis, ammeran ) have kept fluvial features in spite of glacial invasions the average ablation of which is estimated to 20-25 m in the former. The discrepancy between present erosion rates ( under continuous vegetation since 811,000 bp ) is mostly explained by latitude difference also responsible for paleoclimatical distinction. Chemical processes ( bisiallitisation, podzolisation ) prevail on natural slopes, only the steepest ones being shaped by mechanical actions elsewhere damped by vegetation and material cohesion. Weathering proceeds faster on carbonated and fine detritic rocks and weakened intrusive areas ; incipient saprolites include clay mineral assortments depending on drainage ; the deepest profiles are partly prewisconsinian. Fluvial regressive erosion works mainly on surficial deposits and rates from 20-25 t km2 y for elementary streams to about 100 in main basins ( ammeran : 5 ). Net dissolved loads range between 14 and 36 t ( 13 ) and total ablation between 48 and 68 mm 10 3y ( 8 ). Slope evolution results from rock-controlled lowering and backwearing. . .