Thèse de doctorat en Sciences biologiques et fondamentales appliquées. Psychologie
Sous la direction de Serge Frontier.
Soutenue en 1989
à Lille 1 .
Ce travail concerne les séquences de recolonisation benthique après défaunation par pollution. Les modules expérimentaux étaient places dans deux zones côtières : Toulon et Dunkerque. Après une phase de latence pendant laquelle une partie de la charge polluante a été relargée (ammonium, ortho-phosphates, métaux lourds) et le potentiel redox augmente, le développement des peuplements expérimentaux s'est caractérisé par une augmentation progressive du nombre d'espèces, des effectifs et de la biomasse. Les peuplements expérimentaux ont montré une évolution plus rapide en mer du nord, probablement à cause de l'adaptation de cette faune aux perturbations. La recolonisation s'opère globalement à partir d'espèces présentes in situ (peuplement svmc et communauté à a. Alba), dont l'abondance est conditionnée par les facteurs du milieu. Cette recolonisation s'effectue en premier lieu par des polychètes et des crustacés opportunistes, les derniers à coloniser étant les mollusques. Les post-larves et juvéniles constituent environ 70% des colonisateurs a Dunkerque. Les modules ont permis, après 19 à 53 semaines d'immersion, le développement de peuplements similaires à ceux du milieu naturel environnant. Cependant leur organisation semble être différente en ce qui concerne le classement des espèces. Les analyses factorielles nous ont permis de caractériser différents scénarios de colonisation dépendant des saisons d'immersion, et différant par les peuplements pionniers. Ces scénarios peuvent être tous décrits en termes de recrutements successifs d'importance différente.
Experimental study of the re-establishment and succession of a zoobenthic community following defaunation by pollution, in the mediterranean and the north sea
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