Thèse de doctorat en Etudes soviétiques et est-européennes
Sous la direction de Hélène Carrère d'Encausse.
Soutenue en 1989
Le but de cette thèse est de préciser s'il y a un facteur ou une combinaison de facteurs, qui peuvent déterminer d'une manière décisive, l'échec ou le succès d'une résistance violente contre un pouvoir de type soviétique. La dissertation se compose de trois parties. La première partie est un examen détaillé de la forme la plus traditionnelle de la résistance violente, le tyrannicide : similarités et dissemblances entre les formes historiques et actuelles de la résistance armée contre le règne tyrannique. La deuxième partie réunit des cas d'étude différentes résistances dont deux ont été couronnées de succès (l'Afghanistan et la première phase de la révolution hongroise de 1956), les autres ont échoué. Elle compare aussi un cas de résistance armée menée contre un pouvoir marxiste-léniniste ensuite dans un même pays (le Nicaragua) pour souligner davantage la spécificité de cette résistance contre un pouvoir de type soviétique. La troisième partie analyse, fort de la connaissance acquise avec la partie historique et la revue des cas d'étude, l'importance des facteurs qui influencent le résultat de la résistance. On en arrive à la conclusion selon laquelle bien qu'il n'y ai pas un seul facteur décisif, ou une combinaison de facteurs pouvant garantir le succès ou l'échec de la résistance, l'avantage le plus important semble être l'engagement spirituel et le désir de vivre en liberté.
Factors influencing a violent resistance against a soviet type government
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