Thèse de doctorat en Mécanique appliquée et matériaux
Sous la direction de Gérard Béranger.
Soutenue en 1989
à Compiègne , dans le cadre de École doctorale 71, Sciences pour l'ingénieur (Compiègne) .
En milieu marin, la présence de bactéries est susceptible de modifier le comportement vis-à-vis de la corrosion des aciers inoxydables. On peut alors envisager de combattre ce type de dégradation par une meilleure adaptation de la composition chimique des nuances utilisées. C'est ainsi que nous avons étudié l'influence de l'addition d'éléments poisons pour les bactéries sur la tenue à la biocorrosion d'une nuance austénitique 316 L. Les éléments ajoutés étaient le cuivre, l'étain et l'arsenic. Après une étude bibliographique et la description des méthodes métallographique, électrochimique et d'analyses des surfaces utilisées, nous exposons les résultats obtenus dans les milieux considérés : eau de mer synthétique naturelle, ou bien stérilisée puis inoculée. Il est ainsi mis en évidence le rôle spécifique joue par chacun des éléments d'addition, la modification des films protecteurs et du biofilm induite et les différences de comportement en conditions aérobies ou anaérobies.
Biocorrosion in synthetic and natural sea water of modified stainless steels by poison allowing elements
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