Thèse soutenue

Hydrologie aux fines échelles de temps et d'espace à partir des données de pluviomètres et d'un radar météorologique
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Auteur / Autrice : Mohamed Messaoud
Direction : Yves Pointin
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Physique de l'atmophère
Date : Soutenance en 1989
Etablissement(s) : Clermont-Ferrand 2

Mots clés

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Mots clés contrôlés

Résumé

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L'estimation des champs de precipitations a de fines echelles de temps et d'espace est obtenue, soit a partir des donnees d'un reseau pluviometrique dense, soit par un radar meteorologique. Les champs de la reflectivite horizontale z#h et de la reflectivite differentielle z#d#r ont ete enregistres par le radar anatol et les mesures pluviometriques ont ete fournies par un reseau installe entre 5 et 10 km du radar. Nous avons developpe une methodologie de comparaison des donnees issues de ces deux moyens de mesures dont une etape importante consiste a rendre ces donnees compatibles entre elles. La premiere partie est consacree a une breve analyse des mesures pluviometriques, a une estimation des echelles spatio-temporelles, a une analyse theorique des conditions du choix de la methode d'interpolation en fonction de la densite du reseau et enfin a l'interpolation des mesures pluviometriques par une methode analogue au krigeage. Cette etude montre que la valeur du taux de precipitations mesuree par un pluviometre n'est representative que pour un intervalle de temps superieur ou egal a 15 minutes, compte tenu du fait que la distance moyenne entre les differents pluviometres du reseau est de 1,5 km (respectivement superieur a 20 minutes environ pour une distance moyenne de 3 km). La deuxieme partie est consacree a une analyse theorique du principe de la mesure du radar dit classique et du radar a diversite de polarisation. L'utilisation de z#d#r permet de prendre en compte la variabilite de la distribution des gouttes a l'interieur du nuage. Les champs de precipitations radar ont ete determines a partir des donnees du radar en utilisant les valeurs de la reflectivite differentielle z#d#r et sans utiliser les valeurs de z#d#r. Enfin, la troisieme partie est consacree a une confrontation des champs de precipitations determines, d'une part, a partir du reseau pluviometrique, d