Thèse de doctorat en Médecine
Sous la direction de M.A. Bertrand.
Soutenue en 1989
à Besançon , en partenariat avec Université de Franche-Comté. Faculté de médecine et de pharmacie (autre partenaire) .
L'auteur se propose d'étudier les anticoagulants circulants à travers quatre observations (trois inhibiteurs du facteur 8 et un inhibiteur du facteur 5). Cliniquement, les inhibiteurs du facteur 8 entraînent des manifestations hémorragiques graves localisées au niveau des tissus mous : le syndrome hémorragique peut-être inexistant chez les patients porteurs d'un inhibiteur du facteur 5. L'auteur remarque que, le développement d'un inhibiteur du facteur 8 coïncide parfois avec l'existence d'une situation clinique particulière. Chez le sujet âgé, aucune circonstance étiologique n'est retrouvée. L'inhibiteur du facteur 5 évolue dans un contexte infectieux. L'auteur envisage également les anomalies du bilan de coagulation permettant de poser le diagnostic : élévation du TCA et/ou du TQ, effondrement du taux du facteur de coagulation concerné et titrage de l'anticoagulant. Sur le plan immunologique, les anticoagulants ciruculants sont des immunoglobulines de type IgG. L'auteur conclut que la sévérité des manifestations hémorragiques et le caractère aléatoire des rémissions spontanées, nécessite le recours à différentes thérapeutiques. Les gammaglobulines polyvalentes, en raison de leur inocuité, sont proposées en première intention.
Pas de résumé disponible.