Le radicalisme en Charente-Maritime depuis 1958

par Benoît Combaud

Thèse de doctorat en Science politique

Sous la direction de Pierre Avril.

Soutenue en 1988

à Paris 10 .

mots clés

• Crépeau, Michel (1930-1999)
• Dulin, André (1900-1973)
• Mouvement des radicaux de gauche (France)
• Politique et gouvernement
• Sociologie politique
• Radicalisme -- France
• France -- Charente-Maritime (France)

Résumé

L'apparition de la Vème République et le phénomène de bipolarisation touchent de plein fouet le parti radical. Est-il la droite de la gauche ou la gauche de la droite ? Comment la Charente-Maritime, terre radicale depuis la fin du 19eme siècle a-t-elle subi le choc ? Deux stratégies contradictoires vont s'affronter : l'alliance à gauche ou l'alliance au centre, la conséquence et la perte de l'autonomie politique. De 1958 à 1973 le radicalisme charentais survit grâce a André Dullin, sénateur, président du conseil général, aide des relais agricoles il maintient une présence radicale dans le département. Depuis 1973 le radicalisme charentais choisit l'union de la gauche avec pour chef de file le maire de la rochelle, Michel Crépeau. Le radicalisme devient urbain. Les progrès électoraux du parti socialiste amènent le MRG à devenir une force d'appoint de la gauche non-communiste. La perte du conseil général en mars 1982 par les radicaux a sonné le glas de la stratégie de concurrence avec le PS. Nous sommes en droit de nous poser la question pour savoir s'il existera un courant radical après Michel Crépeau ?

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