Auteur / Autrice : | Hua Meng |
Direction : | Roger Guichemerre |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Littérature comparée |
Date : | Soutenance en 1988 |
Etablissement(s) : | Paris 4 |
Mots clés
Mots clés contrôlés
Résumé
La Chine antique dont l'histoire et la civilisation remontent à une très haute antiquité, provoqua dans l’Europe du XVIIIe siècle, une admiration générale qui influença considérablement un certain nombre d'écrivains des lumières, parmi lesquels Voltaire. Trois grandes périodes ont marqué l'évolution dans l'attitude de Voltaire à l'égard de la Chine: -avant 1740, Voltaire, indiffèrent à la Chine spirituelle, ne fit que suivre la mode chinoise en vogue pour son exotisme précieux; -ce n'est qu'après sa première retraite à Cirey que Mme du Châtelet, en réaction contre l'Histoire universelle de Bossuet, secouera l'esprit de Voltaire, qui commencera son initiation par une étude sérieuse de l'histoire de la Chine et créera par suite une image assez objective de la Chine dans ses œuvres d'alors. Toutes ses "idées-fixes" sur la Chine ont été formulées pendant cette période; -toutefois, c'est à Ferney qu'il utilisera la Chine comme arme dans sa croisade "contre l'infâme", et pour que cette arme soit tranchante, il ne manquera pas de purger la première image relativement impartiale. C'est ainsi qu'on trouve dans ses œuvres d'après 1755, une Chine idéalisée. Voltaire dépasse les autres "philosophes" de son temps par son érudition d'historien et par sa haute assimilation de l'essentiel du confucianisme: l'humanisme. Elles nourrissaient constamment l'enthousiasme de Voltaire envers la Chine, à sa mort, il nous a laissé une grande quantité d'œuvres et de lettres concernant entièrement ou partiellement la Chine. Voltaire mérite d'être rangé parmi les prédécesseurs et créateurs. . .