Thèse de doctorat en Philosophie
Sous la direction de Jacques Merleau-Ponty.
Soutenue en 1988
à Paris 1 .
Il s'agit d'examiner la critique qu'alexandre koyre (1892-1964) a faite au positivisme. Pour ce faire, on a choisi les etudes que le grand historien a consacrees a la revolution scientifique du xvieme et du xviieme siecle. La critique de koyre a la conception positiviste de la science est tout a fait legitime en ce qui concerne les grands fondateurs de l'astronomie nouvelle : le succes de l'oeuvre de copernic et de l'oeuvre de kepler est, en effet, incontestablement lie a l'ideal rationaliste et cosmologique qui guidait leurs recherches astronomiques. Mais l'analyse de l'oeuvre de galilee et, surtout, de l'oeuvre de newton, ne conduit aucunement a cette meme conclusion epistemologique. La physique de galilee, en premier lieu, reussit a etablir la loi de la chute des corps sans avoir nul besoin d'expliquer la pesanteur ; et la science newtonienne, en deuxieme lieu, atteint la formulation de la loi de la gravitation universelle dans un contexte ou les recherches causales du celebre mathematicien anglais n'ont pas abouti.
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