Thèse de doctorat en Sciences de gestion
Sous la direction de Robert Goffin.
Soutenue en 1988
à Paris 1 .
La théorie financière s'est fortement préoccupée de problème de la distribution des dividendes. Elle précède dans un cadre extrêmes rigide, celui d'un modèle à la fois normatif (maximisation d'un objectif, la valeur de la firme) et positif (évaluation effective et observable de la firme par le marché financier). Le problème est celui de l'incidence ou de l'absence d'incidence de la politique de dividende sur la valeur de la firme, toutes choses égales par ailleurs. Dans un premier temps, il s'est agi d'étudier le problème en imaginant un marché parfait. La conclusion, largement admise aujourd'hui, est alors celle de la neutralité. Dans un deuxieme temps, le problème est étudié en tenant compte des imperfections du marché, fiscalité, coûts d'émission et de transaction, information imparfaite. . . Le désaccord est alors très grand. Les conclusions ne sont jamais extrêmement convaincantes et définitives. Les études empiriques visent à examiner l'influence d'un seul facteur d'imperfection, considéré isolement, alors qu'il est toujours extrêmement difficile d'écarter l'influence des autres facteurs qui jouent simultanément. Un certain nombre d'autres facteurs d'ordre psycho-économique s'exercent sur les politiques de dividende.
Pas de résumé disponible.