Auteur / Autrice : | Brigitte Gallissot |
Direction : | Michel Nourisson |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Écotoxicologie |
Date : | Soutenance en 1988 |
Etablissement(s) : | Metz |
Mots clés
Mots clés contrôlés
Résumé
La pollution organochlorée de quelques cours d'eau français (Seine, Isère, Rhin, Rhône) a été etudiée a l'aide de bryophytes autochtones et implantées. L'analyse des échantillons a permis de localiser précisément diverses sources de pollution par le PCB, le lindane et ses isomères, l'HCH et le DDT et ses métabolites. L'implantation sur des sites particulièrement contaminés a montré la bonne résistance des bryophytes à une pollution multiforme (289 ppm de PCB dans des mousses implantées dans un effluent industriel, 67 ppm de DDT et ses métabolites dans les mousses du Drac de Grenoble). Une durée de transfert de 6 jours semble suffisante pour obtenir une bonne analogie entre les concentrations en micropolluants dans les mousses autochtones et celles des transférées. La moitié des concentrations à l'équilibre est atteinte en 24 heures. Les cinétiques d'accumulation et de relargage des PCB par les bryophytes ont été étudiées in situ et en laboratoire. L'accumulation est rapide et l'équilibre est atteint après 10 jours d'incubation. La dépuration est lente. En 17 jours de relargage, les bryophytes éliminent seulement 47% des concentrations initiales en PCB. Les différences interspécifiques sont inférieures à un facteur 2. Des grilles de qualité basées sur la contamination organochlorée des bryophytes aquatiques sont proposées