Thèse soutenue

La plate-forme carbonatée niverno-icaunaise à l'oxfordien supérieur et au kimmeridgien inférieurTexte imprimé
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Auteur / Autrice : Pierre Bernard
Direction : Pierre Rat
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Géologie
Date : Soutenance en 1988
Etablissement(s) : Dijon

Mots clés

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Mots clés contrôlés

Résumé

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Les séries d'âge oxfordien supérieur et kimméridgien inférieur de la bordure sud et sud-est du bassin de paris autorisent un découpage lithostratigraphique en huit unités d'extension variable. L'agencement géométrique de celles-ci est directement influencé par la présence d'un important complexe récifal médian et d'une zone à forte subsidence en bordure de Loire. L'étude des phénomènes diagénétiques ayant affecté certains facies ou éléments particuliers permet : de rattacher la diversité faciologique des micrites à la diversité des boues initiales, de mettre en évidence au sommet du calcaire de Tonnerre, l'existence locale d'une zone émergée temporaire sous forme de cayes sableuses, d'établir une filiation directe entre boues, pellets et oolites micritiques de cette même formation, de démontrer la nature calcitique initiale des nanoconstituants élémentaires, de préciser, par la précipitation directe, leur origine. L’étude sédimentologique des divers facies répertoriés permet de caractériser quinze milieux élémentaires de dépôt et conduit à proposer un dispositif sédimentaire virtuel de type plate-forme carbonatée insulaire. Celui-ci s'organise entre une plate-forme basse peu profonde, ouverte sur le large, soumise aux apports terrigènes et une plate-forme superficielle, vaste, très peu profonde, à hydrodynamisme variable complexe ou s'individualisent latéralement quatre zones ou domaines à sédimentation tranchée. Les deux séquences régressive et transgressive définies reflètent les phases de comblement et d'approfondissement respectives aux deux mégaséquences du jurassique supérieur