Thèse de doctorat en Art
Sous la direction de Denise Delouche.
Soutenue en 1987
à Rennes 2 .
Dans l'histoire de la critique d'art du 19e, l'oeuvre de Geffroy, inscrite dans la période 1880-1900, apporte un riche témoignage sur vie artistique de l'époque. Marqué par le socialisme, le scientisme, et les expressions romantiques et réalistes, introduit dans les milieux littéraires naturalistes, il commmence en 1880 une carrière de journaliste dominée par la critique d'art. Après une étude biographique, sont présentées dans une perspective historique, la nature, les constantes et les évolutions de ses choix esthétiques. Condamnant l'art académique et le naturalisme officiel, ce salonnier défend les artistes indépendants et surtout les imprésionnistes, son ami Monet notamment. Sévère pour le néo-impressionnisme, il s'oppose au symbolisme, mais apprécie les Nabis. Après 1900, il s'éloigne de la scène de l'art contemporain. L'analyse de son discours met en évidence ses mobiles et argumentations. Pendant les années 90, il adopte une démarche philosophique, aminée par un idéal panthéiste, aux dépens de tout discours théorique. Par sa sensibilité aux problèmes fondamentaux de la création, par ses recherches intellectuelles et stylistiques, son oeuvre apparaît, au delà du seul témoignage, personnelle et vivante
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Cette thèse a donné lieu à une publication en 2021 par Presses universitaires de Rennes à Rennes
Gustave Geffroy 1855-1926 : un critique d'art, un homme d'engagement