Étude chimique et radiochimique de la partie superficielle d'encroûtements polymétalliques d'origine marine
Auteur / Autrice : | Didier Franck |
Direction : | Robert Guillaumont |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Chimie nucléaire |
Date : | Soutenance en 1987 |
Etablissement(s) : | Paris 11 |
Partenaire(s) de recherche : | autre partenaire : Université de Paris-Sud. Faculté des sciences d'Orsay (Essonne) |
Jury : | Président / Présidente : Robert Guillaumont |
Examinateurs / Examinatrices : Jean-Claude Duplessy, Gil Michard, Michel Steinberg, Michel Hoffert, Jean-Louis Reyss, Robert Guillaumont |
Mots clés
Mots clés contrôlés
Mots clés libres
Résumé
Cette thèse présente l'étude chimique et radiochimique de huit encroûtements polymétalliques provenant des océans Atlantique et Pacifique. L'objectif de ce travail était de tester l'hypothèse de "système clos" dans le cadre des études géochronologiques réalisées sur ces concrétions. L'étude radiochimique en couches très fines montre que, parmi les isotopes des familles radioactives naturelles, seuls les radiums et radon présentent des profils interprétables en terme de diffusion. Les analyses chimiques réalisées pour une trentaine d'éléments indiquent que les gradients qui apparaissent en fonction de la profondeur sont liés à des variations des conditions de croissance des encroûtements et non à des phénomènes de diffusion. Seuls Sb, W et Mo présentent des profils qui pourraient correspondre à des phénomènes de post-incorporation. En conséquence, si ce travail confirme la validité des méthodes de datation, l'utilisation des dépôts polymétalliques comme témoins de l'histoire géochimique des grands fonds océaniques pour les millions d'années passées pourrait être limitée par des mobilités post-génétiques de certains éléments.