Thèse de doctorat en Archéologie
Sous la direction de Gabrielle Démians d'Archimbaud.
Soutenue en 1987
à Aix-Marseille 1 , en partenariat avec Université de Provence. Faculté des lettres et sciences humaines (1969-2011) (autre partenaire) .
L'etude archeologique faite au nord et a l'est du chevet de l'eglise saint georges permet de preciser la chronologie des constructions qui se sont succedees a cet emplacement au-dessus des niveaux d'occupations gallo-romaine. Elle revele certains amenagements jusqu'alors ignores tant pour l'eglise des saintsapotres que pour l'oratoire saint-georges. Enfin, elle met en valeur la fonction funeraire de ces constructions dont certaines restent des prototypes dans la basse vallee du rhone et en gaule chretienne. Une presentation est faite de ces differents batiments en suivant la chronologie des sepultures contemporaines. Pour l'epoque medievale, l'eglise saint-georges devient paroissiale ainsi, le cimetiere fait l'objet d'une etude particuliere en fonction de son evolution et des rites funeraires. La periode moderne fait place a une etude des textes et des registres paroissiaux conserves a partir du xviiie s. La periode gallo-romaine est etudiee ponctuellement, en vue de preciser simplement le type d'habitat urbain et son abandon par incendie ; ceci au cours de la fin du iiie siecle. Le premier batiment primitif (etat 1), oriente et comportant une niche a l'est se presente extremement remanie mais il est probablement anterieur a la basilique funeraire saint-pierre (deuxieme moitie du ve siecle). Une reconstitution est proposee avec des structures degagees au xixeme siecle. Des coffres a dalles l'entourent et lui conferent une fonction funeraire chretienne. La construction de la basilique cimeteriale est terminee a la mort de l'eveque mamert (vers 475).
Pas de résumé disponible.