Thèse de doctorat en Lettres modernes
Sous la direction de Raymond Jean et de Anne Roche.
Soutenue en 1987
à Aix-Marseille 1 en cotutelle avec l'Aix-Marseille 1 , en partenariat avec Université de Provence. Faculté des lettres et sciences humaines (1969-2011) (autre partenaire) .
Le jury était composé de Antoine Raybaud, Guy Longnon.
En deux parties commandees par la division de son sous-titre, cette these voudrait presenter une approche du fait musical s'ecartant du descriptif musicologique -- considere comme insuffisant a rendre compte de la realite complexe des pratiques liees a l'improvisation (du jazz au premier chef) et de certaines musiques contemporaines peu enclines a respecter la loi serielle -- au profit d'une ecriture (critique de l'ethos, "traduction" de la reception) tentant de saisir la singularite des musiques concernees dans leur dynamique (de jeu, de positions quant au temps -- a l'"intuition" de l'instant qui non pas les fonde mais les caracterise) plutot que dans la dimension figee, forcement incomplete de leur "texte". Ecriture qui se voudrait une semiologie douce (peu reverencieuse pour les grands systemes, mais certainement informee de la derniere maniere barthesienne), fondant son analyse sur la connaissance historique et sociopolitique des champs consideres (mais ne s'y attardant que rarement) et sur l'inventaire des differences qu'induit un siecle de modernites.
Modes of expressing, ways of hearing (ciritcal statements of improvised music, strata of contemporary music)
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