La coopération internationale entre les parcs nationaux frontaliers
Auteur / Autrice : | Sonia Maria Pereira Bergamasco |
Direction : | Alexandre Charles Kiss |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Droit public |
Date : | Soutenance en 1986 |
Etablissement(s) : | Université Robert Schuman (Strasbourg) (1971-2008) |
Mots clés
Mots clés contrôlés
Résumé
La recherche porte sur l'étude des espaces protégés déja classés comme parcs nationaux. L'objectif est d'élargir la portée de la gestion des parcs nationaux, c'est-à-dire, l'internationalisation des préoccupations et l'augmentation considérable d'aide bilatérale et multilatérale qui peuvent entraîner la coopération transfrontière au niveau des parcs nationaux que se jouxtent dans les frontières des deux pays. La protection envisagée dépasse les frontières politiques parce que ce sont des parcs nationaux contigus, dans le sens que les aires concernées se situent de part et d'autre d'une frontière internationale, et d'un point de vue écologique, elles présentent une continuité. Pour cela, la coopération institutionnelle joue un rôle important puisque son cadre d'application en matière d'environnement existe notamment à travers les aides apportées par des organismes internationaux concernés et à travers les conventions internationales. Les avantages de la coopération sont nombreux mais elle recele aussi des difficultés d'application qui sont mises en lumière afin de mesurer la complexité du problème et d'y apporter une contribution positive en vue de proposer des solutions. L'appréhension de cette coopération ne saurait se faire sans une présentation des actions entreprises en la matière à deux niveaux d'intervention : au plan institutionnel et au plan conventionnel car ces conventions et accords constituent les instruments juridiques les plus significatifs de l'évolution du droit de l'environnement. Le tableau général de la coopération internationale appelle une illustration concrète que consiste en une analyse des politiques des lois et des réglements régissant les réseaux des parcs nationaux du Brésil, de l'Argentine et du Venezuela, qui partagent la protection des parcs nationaux frontaliers : le parc national d'Iguacu situé à la frontière Brésil-Argentine et le parc national Pico da Neblina, Bresil-Venezuela. A ce dernier niveau, il est important d'associer plus étroitement les états qui partagent leurs ressources naturelles dans le but de l'amélioration des conditions dans lesquelles s'opère l'aménagement du parc national frontalier.