Thèse soutenue

Aspects de la communication phéromonale et de la sensibilité olfactive chez un hétéroptère Pentatomidae : Nezara Viridula (L.)
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Auteur / Autrice : Claude Pavis
Direction :  Directeur de thèse inconnu
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Sciences biologiques
Date : Soutenance en 1986
Etablissement(s) : Paris 11
Partenaire(s) de recherche : autre partenaire : Université de Paris-Sud. Faculté des sciences d'Orsay (Essonne)
Jury : Président / Présidente : Joseph Bergerard
Examinateurs / Examinatrices : Joseph Bergerard, Jacques Carayon, Charles Descoins, Jeanne Raccaud-Schoeller
Rapporteurs / Rapporteuses : Charles Descoins

Mots clés

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Mots clés contrôlés

Résumé

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Ce travail porte sur les communications chimiques intraspécifiques chez une punaise Pentatomidae d’importance économique : Nezara viridula. Des études comportementales ont été menées et des techniques d'olfactométrie mises au point pour ce type d'insecte. La chromatographie en phase gazeuse (GC) et la chromatographie en phase gazeuse couplée à la spectrométrie de masse (GC/MS) ont été utilisées pour l'analyse physico-chimique des substances mises en jeu. Ceci nous a permis de mettre en évidence que les mâles arrivés à maturité sexuelle produisaient grâce à leurs glandes unicellulaires du tégument abdominal ventral au moins deux types de sécrétions phéromonales qui ne sont soumises à aucun rythme de sécrétion particulier. Les premières sont constituées de deux sesquiterpènes isomères l'un de l'autre et qui ont sans doute une action aphrodisiaque sur les femelles. Les secondes se comportent comme un attractif sexuel relativement puissant compte tenu des faibles quantités émises ; leur identification chimique est en cours. L'étude électrophysiologique de la sensibilité antennaire des différents stades larvaires et des adultes des deux sexes a été parallèlement menée. Il en ressort que d'un point de vue qualitatif, les modalités sensorielles ne varient guère pendant la vie larvaire ; par contre, des différences quantitatives ont pu être mises en évidence, montrant ainsi que le système olfactif subit une maturation au cours du développement post-embryonnaire. En conclusion sont suggérées les éventuelles applications agronomiques d'une telle étude.