Thèse de doctorat en Géographie
Sous la direction de René Jullian.
Soutenue en 1986
à Nice .
Le jury était composé de Paul Gonnet, Jean Martin.
La première partie est consacrée à un bilan des sustèmes d'occupation du sol, tels qu'ils sont actuellement observables dans l'est des Alpes-Maritimes. Après une présentation du milieu naturel et des interventions humaines dans leurs rapports avec l'écologie et le développement de cet espace montagnard méditerannéen, elle se clot par un essai de représentation cartographique synthétique. La seconde partie se veut une approche de géoécologie historique, à l'époque du plein développement de l'ancienne économie, c'est-à-dire au milieu du XIXe siècle. La troisième partie décrit l'effondrement du système quand se développe l'exode rural et les tentatives d'adptation aux conditions économiques nouvelles. Les modalités et les conséquences du mouvement d'abandon des activités agricoles sont étudiées et débouchent sur le problème de la préservation et de l'exploitation d'un important patrimoine naturel et social. Le développement des résidences secondaires, et plus largement des activités touristiques, ne doit pas risquer de banaliser et d'uniformiser un paysage des plus variés.
Pas de résumé disponible.