Thèse de doctorat en Sciences économiques
Sous la direction de Pierre Pascallon.
Soutenue en 1986
S'agissant du développement proprement dit, deux thèses s'affrontent globalement. La première montre que l'aide étrangère est la conséquence logique de l'évolution économique et politique du tiers-monde, elle soutient que les pays retardataires ne peuvent accéder au développement que grâce aux capitaux étrangers. La seconde thèse soutient l'idée que les pays en voie de développement doivent compter uniquement sur leurs propres moyens pour faire face à leurs besoins financiers. Pour les auteurs de cette thèse les relations entre pays riches et pays pauvres entretiennent et renforcent le sous-développement des pays pauvres. Nous nous sommes proposés d'articuler notre démarche autour de deux parties. La première partie est consacrée à la thèse favorable. La deuxième partie est consacrée à la thèse défavorable. Un travail empirique complétant l'approche théorique a consisté à tester les effets des capitaux étrangers sur les indicateurs économiques. Nous avons choisi la Tunisie et l'Algérie comme exemple.
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