Auteur / Autrice : | Richard Arnolin |
Direction : | Yves Demarly |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Développement et amélioration des végétaux |
Date : | Soutenance en 1985 |
Etablissement(s) : | Paris 11 |
Partenaire(s) de recherche : | autre partenaire : Université de Paris-Sud. Faculté des sciences d'Orsay (Essonne) |
Jury : | Président / Présidente : Yves Demarly |
Examinateurs / Examinatrices : Yves Demarly, Lucien Degras, Robert Jonard, Emile Miginiac, P. Perennec | |
Rapporteurs / Rapporteuses : Lucien Degras |
Mots clés
Mots clés contrôlés
Résumé
Dans le présent travail les possibilités de multiplication par bouturage in vitro, de trois cultivars d’igname présentant un grand intérêt économique ont été étudiées, et le comportement des vitroplantules ainsi obtenues a été observé. Les explants primaires doivent être prélevés sur des parties jeunes de plantes conduites en serre. Les auxines sont favorables à l’enracinement de boutures ; une cycokinine comme la benzyl adénine est plutôt favorable à la caulogenèse. D. Cayenensis rotundata, c. V. V17/2, donne le meilleur coefficient de multiplication, sur le milieu 169, dérivé du milieu M. S. Par C. Martin, soit 164 000 en 12 mois ; mais c’est aussi le cultivar qui présente le plus de difficultés au moment du transfert au champ. L’allongement de la longueur du jour permet la production de plants de V17/2, avec un coefficient de multiplication théorique de 484 000 sur deux ans. D. Trifida (c. V. INRA 5-20) et D. Alata (c. V. Belep) sont plus rustiques, quant à leur transfert au champ, qui nécessite tout de même une bonne brumisation. INRA 5-20 semble acquérir une amélioration de son comportement au champ, par le simple bouturage in vitro.