Production hadronique de paires de photons à grand moment transverse
Auteur / Autrice : | Ghita Rahal |
Direction : | Jean-Francois Detoeuf |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Sciences physiques |
Date : | Soutenance en 1985 |
Etablissement(s) : | Paris 11 |
Partenaire(s) de recherche : | autre partenaire : Université de Paris-Sud. Faculté des sciences d'Orsay (Essonne) |
Jury : | Président / Présidente : Gaston Parrour |
Examinateurs / Examinatrices : Jean-Francois Detoeuf, Gaston Parrour, Pierre Borgeaud, Philippe Charpentier, Michel Fontannaz, Jean-Claude Montret |
Mots clés
Mots clés contrôlés
Mots clés libres
Résumé
Cette thèse décrit l’étude faite sur les paires de photons produites dans une collision hadronique de pions ou de protons avec les noyaux d’une cible de carbone. Le dispositif expérimental comprend un aimant supraconducteur et un ensemble de chambres à fils pour la reconnaissance des particules chargées, et un ensemble calorimétrique permettant la reconstruction des gerbes neutres. Ce dernier est composé d’un calorimètre électromagnétique qui échantillonne la gerbe à chaque longueur de radiation sur 24 longueurs de radiation, et d’une chambre proportionnelle qui permet de définir la position de la gerbe dans le calorimètre. La résolution en énergie σ(E)/E est de l’ordre de 0,22/√E, tandis que la résolution en position, donnée par la chambre à gerbe est de 3mm pour des gerbes isolées. L’analyse des données π⁰- π⁰ a permis d’en extraire les sections efficaces en fonction de l’impulsion transverse et de la rapidité. Elle a montré une forte corrélation angulaire entre les deux π⁰. D’autre part on a mis en évidence la présence d’un signal de paires de photons pour des π⁻ et des protons incidents. Les sections efficaces trouvées sont comparées avec les prédictions théoriques données lorsqu’on calcule les graphes de production de γ- γ jusqu’à l’ordre αs². Les prédictions semblent plus basses que la section efficace trouvée expérimentalement. Cela peut être dû à la présence de moment intrinsèque non pris en compte dans le calcul théorique.