Thèse soutenue

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Auteur / Autrice : Yves Journaux
Direction :  Directeur de thèse inconnu
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Sciences physiques. Chimie
Date : Soutenance en 1985
Etablissement(s) : Paris 11
Partenaire(s) de recherche : autre partenaire : Université de Paris-Sud. Faculté des sciences d'Orsay (Essonne)

Résumé

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Ce travail porte l’interaction d’échange dans de complexes polynucléaires. La première partie porte sur l’interaction isotrope. Le couplage antiferromagnétique est modulé dans une série de complexes dinucléraires du cuivre en modifiant l’orientation des orbitales magnétiques en jouant sur la nature des ligands terminaux. Les mêmes concepts sont appliqués à l’interaction d’échange dans unes série de complexes tri nucléaires [CuIICuIICuII], [CuIIZnIICuII] et [CuIINiIICuII] et dans un complexe hétérodinucléaire [CuIINiII]. Une corrélation propriétés structures est établie pour l’entité dinucléaire v208-8 présente dans la structure cristalline de vose03. La relation entre la symétrie des orbitales contenants les électrons célibataires et les propriétés magnétiques est également abordée. En particulier, la possibilité d’obtenir un couplage ferromagnétique quand les orbitales magnétiques sont orthogonales est soulignée. Ces concepts conduisent à une véritable ingénérie des systèmes magnétique, comme en témoigne l’étude des complexes hétérodinucléaires [CuIIvoII], [CuIIFeIII] et [CuIICrIII]. La seconde partie constitue un approfondissement à la fois théorique et expérimental de l’interaction d’échange. Elle porte sur les interactions anisotropes et antisymétriques. Le rôle des états excités des ions dans ces interactions est démontré. L’importance de l’interaction anisotrope est illustrée par l’étude RPE d’un complexe dinucléaire du cuivre à pont azido (N3). Le rôle prépondérant de l’échange anisotrope par rapport à l’interaction dipolaire est démontré. L’interaction anisotrope est également étudiée dans un composé bishétérodinucléaire [CuIINiII]2. Le rôle de la structure fine locale d nickel dans l’interaction anisotrope y est mis en évidence. Cette dernière étude souligne la complémentarité entre les mesures de susceptibilités magnétiques e la spectroscopie RPE pour l’étude des niveaux de basse énergie.