Auteur / Autrice : | Sylvie Auffret |
Direction : | Directeur de thèse inconnu |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Sciences physiques |
Date : | Soutenance en 1985 |
Etablissement(s) : | Paris 11 |
Partenaire(s) de recherche : | autre partenaire : Université de Paris-Sud. Faculté des sciences d'Orsay (Essonne) |
Jury : | Président / Présidente : Alain Bouyssy |
Résumé
Cette thèse décrit une expérience de diffusion d’électrons sur le noyau de deutérium. Nous nous sommes intéressées au facteur de forme magnétique B(q²). Ce facteur de forme, mal connu expérimentalement est particulièrement sensible à la composante tensorielle de la fonction d’onde du deuton. Nous avons effectué des mesures de sections efficaces à des énergies incidentes allant de 300 à 700 MeV et à un angle de diffusion de 155°. La région en transfert ainsi couverte, va de 6 à 28 fm⁻². Nous avons utilisé une cible de deutérium liquide, refroidie à l’hydrogène liquide. Un soin particulier a été apporté à la résolution en énergie, ainsi qu’aux corrections radiatives. La comparaison avec les calculs théoriques est ambiguë. Les prédictions obtenues à partir de potentiels nucléon-nucléon raisonnables (RSC, paris), auxquels on a ajouté les courants d’échange de mésons, sont en excellent accord avec nos données. En revanche, les calculs relativistes, « a priori » plus fiables, sont en net désaccord avec notre expérience. Un certain nombre d’ingrédients théoriques permettent d’expliquer en partie ce désaccord. Nous avons également mesurée la section efficace inclusive d’électro désintégration du deuton au seuil. Ce processus est entièrement dominé par les courants d’échange isovectoriels. Notre expérience permet d’affirmer, qu’au moins jusqu’à q² = 28 fm⁻², et au prix de certaines hypothèses théoriques, ces courants d’échange sont très bien compris.