Thèse de doctorat en Sciences physiques
Sous la direction de Directeur de thèse inconnu.
Soutenue en 1985
à Paris 11 , en partenariat avec Université de Paris-Sud. Faculté des sciences d'Orsay (Essonne) (autre partenaire) .
Le président du jury était Michel Davier.
Le jury était composé de Michel Davier, Álvaro de Rujula, Jack Steinberger, René Turlay, François Vannucci.
Après une introduction au problème théorique des oscillations entre neutrinos de saveurs différentes, cette thèse présente les résultats de l’expérience d’oscillation de neutrinos de basse énergie (2 GeV d’énergie moyenne) faite par la collaboration CDHS auprès de l’accélérateur PS du CERN. Cette expérience recherche la disparition de neutrinos muoniques νµ en mesurant simultanément le flux de neutrinos νµ à des distances de 130m et de 880m de la cible. Le rapport des flux mesurés est compatible avec l’absence d’oscillations. L’expérience exclut des oscillations du type νµ → νX , νX représentant n’importe quelle autre saveur de neutrino, dans le domaine de masse 0,30 < Δm² < 100 eV² au couplage maximal. La meilleure limite sur l’angle de mélange sin²2Θ est 0,07 pour Δm² ≈ 2,5 eV².
Search for muon neutrino oscillations in the range 0,2 eV² < Δm² < 100 eV² for the mass difference at the CERN PS accelerator
After an introduction to the theoretical problem of the neutrino oscillations, this thesis reports the results of the CDHS low energy neutrino oscillation experiment at the CERN PS. The experiment looks for the disappearance of νµ measuring simultaneously the neutrino flux at 130 and 880 m distance from the target. No significant deviation from the expected flux ratio has been found. The experiment excludes therefore oscillation of the type νµ → anything in the range 0. 30 < Δm² < 100 eV² for maximal mixing. The best limit on the mixing angle sin²2Θ is 0. 07 for Δm² ≈ 2,5 eV².