Croissance et développement du radis (Raphanus sativus L. ) : rôle des gibbérellines et leur transport

par Jean-Noël Caron

Thèse de doctorat en Biologie et physiologie végétales

Sous la direction de Jean-Paul Couillerot.

Soutenue en 1985

à Lille 1 .


  • Résumé

    Les gibbérellines sont des substances de croissance naturelles dont les effets sur les plantes supérieures sont variés. Elles sont synthétisées dans les régions en croissance active de la plante et peuvent se déplacer via le xylène ou via le phloèm, leur transport n'étant pas polarisé. Le traitement des graines de radis par la gibbérelline A3 (GA3) accélère la germination dans un premeir temps ; ce traitement précoce permet d'obtenir ultérieurement des tubercules de plus grande taille. La pulvérisation de GA3 sur le feuillage n'a pas d'effets intéressants sur la croissance et sur la tubérisation des plantes, mais au contraire augmente la lignification des tubercules. Il est possible d'obtenir des tubercules plus gros en faisant absorber précocement de faibles quantités de GA3 par les racines. L'application racinaire tardive ou de fortes concentrations de GA3 réduit le développement du tubercules et favorise sa lignification.

  • Titre traduit

    Growth and development of Raphanus sativus L. : effect and translocation of gibberellins


  • Pas de résumé disponible.


  • Résumé

    Au cours du développement du radis, l'activité gibérellinique dans la plante est élevée au début de la tubérisation et avant la montaison, la lignification des tissus du tubercule n'étant importante qu'à partir du stade de floraison. Une partie des gibbérellines de la plante peut être mise hors circuit par la guttation. Les graines immatures contiennent une forte teneur d'inhibiteurs de croissance qui disparaissent dans les graines matures où l'on décèle alors des gibbérellines. Quel que soit le site d'application (racine, tubercule, feuillage, organe reproducteur) de la gibbérelline A3 (14C) ou de la gibbérelline A1 (3H), les molécules radioactives quittent l'organe donneur et migrent vers tous les autres organes végétatifs de la plante, mettant en évidence des échanges entre organes végétatifs, entre organes végétatifs et reproducteurs, mais aussi entre organes reproducteurs eux-mêmes.

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Informations

  • Détails : 1 vol. (117 f.-[4] f. de dépl.)
  • Notes : Publication autorisée par le jury

Où se trouve cette thèse\u00a0?

  • Bibliothèque : Université de Lille. Service commun de la documentation. Lilliad Learning Center Innovation.
  • Disponible pour le PEB
  • Cote : 50376-1985-179
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