Thèse soutenue

L’éducation en Afrique Subsaharienne : inégalités intrafamiliales et impacts sur la santé de l’enfant

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Auteur / Autrice : El Hadji Mouhamadou Hady Senghor
Direction : François-Charles Wolff
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Sciences économiques
Date : Soutenance le 24/10/2016
Etablissement(s) : Nantes
Ecole(s) doctorale(s) : Ecole doctorale Droit, Economie-Gestion, Sociétés, Territoires (Nantes)
Partenaire(s) de recherche : Laboratoire : Laboratoire d'Économie et de Management de Nantes-Atlantique
Jury : Président / Présidente : Erwan Gautier
Examinateurs / Examinatrices : Christophe Jalil Nordman
Rapporteurs / Rapporteuses : Nicolas Vaillant, Chérif Sidy Kane

Mots clés

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Mots clés contrôlés

Mots clés libres

Résumé

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Cette thèse étudie la question des inégalités d’éducation intrafamiliales dans le contexte des pays d’Afrique subsaharienne. Depuis le forum de Dakar qui s’est tenu en avril 2000, ces pays se sont engagés à atteindre les Objectifs du Millénaire pour le Développement (OMD) à l’horizon 2015. L’objectif 2 des OMD est d’assurer une éducation primaire pour tous. C’est dans ce contexte de multiplication de l’offre éducative générant des hausses de taux de scolarisation et d’achèvement du cycle primaire que cette thèse cherche à mesurer l’importance des inégalités d’éducation intrafamiliales pouvant en résulter et à en comprendre les déterminants, dans une perspective empirique. Elle étudie également l’impact de l’éducation de la mère sur la santé des enfants subsahariens en tenant compte de son endogénéité potentielle. La thèse comprend trois chapitres. Le premier est consacré à l’étude des déterminants de la réussite à l’école primaire et des inégalités d’éducation au sein de la fratrie dans six pays d’Afrique subsaharienne : Afrique du Sud, Burkina Faso, Kenya, Nigéria, Ouganda et Sénégal. Le second chapitre se focalise sur l’analyse de l’évolution des taux de réussite au primaire et de l’évolution des inégalités d’éducation intrafamiliales au Sénégal. Le troisième chapitre est consacré à l’étude de l’apport de l’instruction maternelle sur le retard de croissance des enfants dans six pays d’Afrique subsaharienne : République Centrafricaine, République Démocratique du Congo, Nigéria, Sierra Leone, Tchad et Togo.