Thèse soutenue

Fibules en contexte cultuel : étude d'une catégorie d'offrandes en Gaule du milieu du IIe s. av. J.-C. au IVe siècle de notre ère

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Auteur / Autrice : Samantha Heitzmann
Direction : Olivier de Cazanove
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Archéologie
Date : Soutenance le 15/12/2018
Etablissement(s) : Paris 1
Ecole(s) doctorale(s) : École doctorale Archéologie (Paris)
Partenaire(s) de recherche : Equipe de recherche : Archéologies et sciences de l'Antiquité (Nanterre ; 1999-....)
Jury : Président / Présidente : Martine Joly
Examinateurs / Examinatrices : Olivier de Cazanove, Clarisse Prêtre, Véronique Rey-Vodoz
Rapporteurs / Rapporteuses : William Van Andringa

Résumé

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Il n'existe à ce jour aucune monographie d'ensemble sur la répartition des offrandes dans les lieux de culte de la Gaule romaine, notamment des objets de parure. Cette thèse vise à combler cette lacune en prenant en considération les fibules en contexte cultuel, alors que celles-ci ne sont bien souvent envisagées que comme des objets de la vie quotidienne et étudiées en tant que telles. L'offrande de fibules est examinée à partir de leur distribution spatiale intrasite par phase de fréquentation, et ce sur l'ensemble des lieux de culte de la Gaule du 11e siècle av. J.-C. jusqu'au IV" siècle de notre ère. Ce travail est réalisé grâce à des cartes de répartition et aux outils statistiques de sériation. Cette analyse est complétée par l'étude typo-chronologique de l'ensemble des fibules répertoriées et par l'étude des associations de mobilier dans l'espace cultuel, en mettant plus particulièrement l'accent sur l'ensemble des objets de parure, afin d'identifier des pratiques religieuses spécifiques et de travailler sur l'offrande possible d'éléments aujourd'hui disparus comme les vêtements. Sont examinés entre autres les modes de dépôt des fibules, leur symbolique, leur lien éventuel avec certaines divinités, ou bien encore s'il s'agit d'offrandes individuelles ou collectives. Enfin, ce travail permet d'étudier les continuités et les ruptures entre les pratiques cultuelles de la fin de la période celte (LTD) et celles d'après la conquête césarienne, afin d'approfondir notre connaissance du processus de romanisation dans les provinces gauloises.