Auteur / Autrice : | Jérémy Michot |
Direction : | Gilles Mouëllic |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Cinéma |
Date : | Soutenance le 10/12/2020 |
Etablissement(s) : | Rennes 2 |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Arts, Lettres, Langues (Rennes) |
Jury : | Président / Présidente : Makis Solomos |
Examinateurs / Examinatrices : Cécile Carayol, Robynn Stilwell | |
Rapporteurs / Rapporteuses : Sarah Hatchuel, Jérôme Rossi |
Mots clés
Mots clés contrôlés
Mots clés libres
Résumé
Les musiques originales de série télévisée de network (ou musiques télésériales) entretiennent avec les musiques de film une relation trouble. Leur rapprochement, qui a pu sembler évident de prime abord, se retrouve parfois dans des écrits journalistiques et universitaires : les musiques télésériales imitent, pastichent, ou s’inspirent des musiques composées pour le cinéma, du point de vue des sonorités et parfois des techniques d’illustration. Cette thèse s’empare de ce constat et le met à l’épreuve à travers des analyses comparatives, afin de proposer une définition des caractéristiques, paramètres et principes spécifiques aux musiques télésériales. Notre étude propose une périodisation des musiques télésériales et dégage un courant, le « symphonisme networkien », qui s’étend du début des années 1990 au milieu des années 2000, dans des séries comme The X-Files, Loïs & Clark : The New Adventures of Superman, Buffy the Vampire Slayer, Alias ou encore Lost. Si l’on trouve des échos entre le symphonisme networkien et son homologue cinématographique, le symphonisme hollywoodien, ils ne suffisent néanmoins pas à en définir les singularités qui s’expriment, dans Lost notamment, par une dialectique musiqueimage ainsi qu’une « manière musicale » animées par des principes d’écriture propres à la télésérialité.