Thèse soutenue

Roland Barthes : figures du discours de l'amour, de la mort et du deuil dans "Fragments d'un discours amoureux", "La chambre claire. Note sur la photographie" et "Journal de deuil"

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Auteur / Autrice : Sonia Sassi
Direction : Annie Bertin
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Sciences du langage
Date : Soutenance le 18/06/2019
Etablissement(s) : Paris 10
Ecole(s) doctorale(s) : École doctorale Connaissance, langage, modélisation (Nanterre)
Partenaire(s) de recherche : Laboratoire : Laboratoire MoDyCo (Nanterre)
Jury : Président / Présidente : Claude Coste
Examinateurs / Examinatrices : Annie Bertin, Claude Coste, Kamel Skander, Jean-François Jeandillou
Rapporteurs / Rapporteuses : Claude Coste, Kamel Skander

Résumé

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Cette thèse de doctorat s’intitule Roland Barthes : Figures du discours de l’amour, de la mort et du deuil dans Fragments d’un discours amoureux, La chambre claire. Note sur la photographie et Journal de deuil, parus respectivement en 1977, 1980 et 2009. Au point de convergence des sciences du langage et de la littérature, cette recherche de longue haleine se fonde sur une démarche générative, appréhendant les trois textes du corpus l’un par rapport à l’autre, tout le long des étapes de l’investigation menée. Dans l’analyse des trois essais qui constituent un triptyque interdépendant et solidaire, l’objectif de cette thèse est non seulement de mettre en relief leurs affinités et leurs recoupements , mais aussi leurs différences et leurs disparités, à tous les niveaux : la configuration des thèmes, des mots , des notions et des expressions clés constitutifs de l’amour, de la mort et du deuil, la morphologie et la composition des trois textes, la métaphoricité et sa sémiotique, les dispositions énonciatives du discours et de l’interdiscours qu’ils soutiennent. Ainsi sera-t-il aisé de reconnaitre ce qu’une science de l’énonciation et des formations discursives peut apporter à l’analyse littéraire : des microlectures centrées sur des lexies, des détails infimes et des séquences à travers lesquels la littérature, confrontée à la passion amoureuse, à la sidération funèbre et à l’affliction du deuil, affirme sa puissance, mais aussi son effondrement.