Thèse soutenue

Écrire, penser, panser ? : Véronique Tadjo et Tanella Boni ou l’écriture féminine au cœur de la violence

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Auteur / Autrice : Sabrina Medouda
Direction : Catherine Mazauric
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Langue et littérature françaises
Date : Soutenance le 18/12/2017
Etablissement(s) : Toulouse 2
Ecole(s) doctorale(s) : École doctorale Arts, Lettres, Langues, Philosophie, Communication (Toulouse)
Partenaire(s) de recherche : Laboratoire : Lettres, langages et arts (Toulouse)
Jury : Président / Présidente : Mounira Chatti
Examinateurs / Examinatrices : Catherine Mazauric, Martine Mathieu-Job, Michel Favriaud
Rapporteurs / Rapporteuses : Mounira Chatti, Martine Mathieu-Job

Résumé

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À travers cette étude, un essai théorique sur les dispositifs littéraires au cœur de l'écriture de la violence en Afrique subsaharienne au XXIe siècle sera proposé. L’objectif de ce travail sera de déterminer si l'existence d'un dispositif littéraire féminin émergeant en réaction à un contexte violent est envisageable. Le point d’orgue de cette étude sera de démontrer en quoi le dispositif littéraire est en interaction avec le dispositif violent en y instaurant à la fois ordre et désordre, au-delà des frontières génériques. Ces recherches s'axent autour de six œuvres rédigées entre 2000 et 2010. Tanella Boni, écrivaine et philosophe, sera mise à l’honneur à travers l’étude de deux romans : "Matins de couvre-feu" (2005) et "Les nègres n’iront jamais au paradis" (2006). À ces deux fictions sera greffé son opus poétique "Chaque jour l’espérance" (2002). Nous comparerons ces ouvrages à deux fictions et un recueil poétique de Véronique Tadjo : "L’ombre d’Imana : Voyages jusqu’au bout du Rwanda" (2000) et "Loin de mon père" (2010) et "A mi-chemin" (2000).