Etude comparée des verbes de perception visuelle en français et en japonais
Auteur / Autrice : | Ai Kijima |
Direction : | Daniel Lebaud |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Sciences du langage |
Date : | Soutenance le 17/01/2017 |
Etablissement(s) : | Bourgogne Franche-Comté |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Lettres, Communication, Langues, Arts (Dijon ; Besançon ; 2017-....) |
Partenaire(s) de recherche : | établissement de préparation : Université de Franche-Comté (1971-....) |
Laboratoire : Edition, Langages, Littératures, Informatique, Arts, Didactiques, Discours (ELLIADD) (Besançon) - Edition- Littératures- Langages- Informatique- Arts- Didactique- Discours - UFC / ELLIADD | |
Jury : | Président / Présidente : Saburo Aoki |
Examinateurs / Examinatrices : Daniel Lebaud, Saburo Aoki, Andrej Bekes, Jun-Ya Watanabe | |
Rapporteurs / Rapporteuses : Andrej Bekes, Jun-Ya Watanabe |
Résumé
L'objectif de notre étude est de préciser les rôles syntaxiques et sémantiques de verbes visuels, polysémiques et variés dans les deux langues que sont le japonais et le français. Nous montrerons leurs points communs (et ceux de désaccord) observables, partant du postulat selon lequel la façon de saisir un phénomène et le système cognitif sont bien propres à la société qui possède la langue, le japonais ou le français : à travers le cas de la perception visuelle, nous étudierons la façon de construire la relation entre le sujet, le verbe et l'objet afin d'apporter des arguments à ce postulat. Pour ce faire, nous nous appuierons sur l'analyse d'un corpus d'énoncés attestés. Dans un premier chapitre, nous étudierons les verbes japonais miru et mieru qui sont souvent traités de manière contrastive. Nous nous concentrons, à partir du deuxième chapitre, sur l'étude des verbes français, et en premier lieu, sur le verbe voir. Dans notre travail, nous procéderons à la description fine de cinq construction : N0+vois, N0+voir+N1, N0+voir+que, N0+voir+N1+attribut et se voir. Nous nous concentrons d'abord sur les trois premières constructions mentionnées. Nous proposerons une analyse de la proposition infinitive et ensuite des deux types de propositions attributives (relative et participiale) dans le troisième chapitre. Nous nous occuperons du verbe pronominal se voir et de la substitution entre se voir et se faire dans le quatrième chapitre. Dans le dernier chapitre, nous comparerons la signification et le fonctionnement des deux verbes, voir et regarder, selon la nature de N0 et de N1. Nous essayerons de faire émerger les points communs et les divergences entre ces deux langues génétiquement bien différentes : la façon de saisir un phénomène et le système cognitif sont certainement propres à chaque langue et à la société où cette langue évolue.