Auteur / Autrice : | Sophie Dybich-mattei |
Direction : | Rosa Plana-Mallart, Joan Sanmarti |
Type : | Projet de thèse |
Discipline(s) : | Archéologie |
Date : | Inscription en doctorat le 14/10/2010 |
Etablissement(s) : | Montpellier 3 en cotutelle avec Université de Barcelone |
Ecole(s) doctorale(s) : | Temps, territoires, sociétés, développement - ED 60 |
Résumé
Les sociétés préromaines du littoral méditerranéen de la péninsule ibérique ont noué très tôt des contacts avec les phéniciens et les grecs. ces contacts expliquent, en grande partie, l'évolution des sociétés ibériques et le renforcement de la hiérarchie sociale et politique. les systèmes de peuplement qui émergent dès le vie siècle et qui se développent jusqu'aux iie/ ier siècles av. n. è., période de la conquête romaine, attestent l'existence de communautés structurées qui s'organisent autour des grands oppida. l'objectif de la thèse sera d'appréhender la construction de l'espace ibérique, par le biais notamment du sacré et du politique. il s'agira, tout d'abord, d'analyser les différentes échelles d'organisation des territoires indigènes (urbain, périurbain, rural), pour passer ensuite à l'étude approfondie des modalités de marquage de ces espaces. en effet, toute une série d'éléments, comme les sanctuaires, les fortins, les monuments, les nécropoles ou les sépultures isolées parmi d'autres, ont pu fonctionner comme des marqueurs territoriaux et paysagers. le travail vise au recensement et à l'étude de l'ensemble de la documentation disponible dans les régions littorales ibériques qui s'étendent des pyrénées au fleuve segura, du vie aux iie/ ier siècles av. n. è. cette recherche permettra d'approfondir la question du marquage spatial et de bénéficier d'une meilleure connaissance de la structure des territoires ibériques.