Moulins et meuniers aux confins du Berry, de la Marche et du Poitou, de la fin du Moyen Âge jusqu'au début du XXe siècle
Auteur / Autrice : | Guillaume Cotinat |
Direction : | Frédéric Chauvaud |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Histoire |
Date : | Soutenance le 17/12/2013 |
Etablissement(s) : | Poitiers |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Lettres, pensée, arts et histoire (Poitiers ; 2009-2018) |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Centre de Recherches Interdisciplinaires en Histoire, Histoire de l'Art et Musicologie (Poitiers ; 2008-....) |
faculte : Université de Poitiers. UFR de sciences humaines et arts | |
Jury : | Président / Présidente : Jacques Péret |
Examinateurs / Examinatrices : Frédéric Chauvaud | |
Rapporteurs / Rapporteuses : Annie Antoine, Jean-Yves Puyo |
Mots clés
Résumé
Les cours d'eau accueillaient autrefois un grand nombre de moulins, dont chacun avait ses caractéristiques propres. Il s'agissait de bâtiments modestes, souvent équipés de deux roues. Jusqu'à la fin de l'Ancien Régime, les moulins à blé faisaient l'objet d'un monopole seigneurial et étaient régis par le cadre des banalités. L'attitude des meuniers à l'égard du régime du moulin banal était ambiguë, puisqu'ils étaient toujours prompts à faire engager des poursuites contre les contrevenants, mais n'étaient pas les derniers à s'affranchir des règles les plus élémentaires. En abolissant le système féodal dans la nuit du 4 Août, la Révolution française permit aux meuniers de devenir propriétaires de leur outil de travail. Les meuniers formaient un groupe socio-professionnel très hétérogène et profondément ancré dans la terre.