Thèse soutenue

Rechercher l’antiquité dans l’Orient méditerranéen : le voyage antiquaire occidental et ses représentations (ca. 1650-ca. 1750)

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Auteur / Autrice : Raphaëlle Merle
Direction : Marianne Cojannot-Leblanc
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Histoire de l'art
Date : Soutenance le 11/01/2021
Etablissement(s) : Paris 10
Ecole(s) doctorale(s) : École doctorale Espaces, Temps, Cultures (Université Paris Nanterre)
Partenaire(s) de recherche : Laboratoire : Histoire des arts et des représentations (Nanterre)
Jury : Président / Présidente : Véronique Meyer
Examinateurs / Examinatrices : Marianne Cojannot-Leblanc, Véronique Meyer, Martial Guédron, Alain Schnapp, Guilhem Scherf
Rapporteurs / Rapporteuses : Martial Guédron, Alain Schnapp

Mots clés

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Résumé

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Entre le milieu du XVIIe et le milieu du XVIIIe siècle, les voyages effectués par les ressortissants d’Europe occidentale vers l’Orient augmentent. Horizon commun de ces voyages, la recherche de l’antiquité et les images auxquelles elle donne lieu s’accompagnent d’une pluralité d’approches. Les notes et les dessins élaborés au cours de ces voyages sont ainsi susceptibles d’être repris et transformés, et de donner naissance à des publications illustrées. La production de ces discours et de ces représentations s’organise sur le temps long et fait intervenir une multitude d’acteurs. En articulant des méthodes d’investigation ayant trait à l’histoire de l’art et à l’histoire culturelle, la présente étude tente d’apporter de premiers éléments de réponse aux interrogations suivantes : comment les représentations ayant trait à l’antiquité sont-elles forgées, dans le cadre et dans la continuité de ces voyages ? Quelles images livrent-elles du passé de ces lieux, quelles références engagent-elles ? De quelles circulations et de quels transferts font-elles l’objet ? Dans quelle mesure ces représentations contribuent-elles à façonner l’imaginaire savant et artistique associé à l’antiquité à l’aube du second XVIIIe siècle ? Examiner ces images a nécessité tout d’abord que nous nous livrions à une analyse technique et théorique des supports associés à ces représentations - en majorité des dessins et des estampes –, et que nous nous intéressions plus en détail à leur iconographie. Ces deux premières parties sont apparues comme le préalable nécessaire d’une enquête cherchant à cerner, plus largement, les contours de la réception et des réappropriations européennes réservées à ces matériaux, en particulier dans les domaines savants et artistiques.