Thèse soutenue

Signature sismo-acoustique des dépressions océaniques enregistrées en Eurasie

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Auteur / Autrice : Alexandr Smirnov
Direction : Eléonore StutzmannAlexis Le Pichon
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Sciences de l'univers
Date : Soutenance le 10/03/2021
Etablissement(s) : Université Paris Cité
Ecole(s) doctorale(s) : École doctorale Sciences de la terre et de l'environnement et physique de l'univers (Paris ; 2014-....)
Partenaire(s) de recherche : Laboratoire : UMR-Institut de physique du globe de Paris (2005-....)
Jury : Président / Présidente : Philippe Lognonné
Examinateurs / Examinatrices : Philippe Lognonné, Alain Hauchecorne, Carène Larmat, Thomas Lecocq, Natalya Mikhailova, Nikolai M. Shapiro
Rapporteurs / Rapporteuses : Alain Hauchecorne, Carène Larmat

Résumé

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L'étude des signaux sismiques et acoustiques des fortes tempêtes océaniques est essentielle pour vérifier le respect du Traité d'interdiction complète des essais nucléaires car la houle est une source dominante de bruit de fond. Une retombée attendue de la caractérisation du bruit océanique avec les réseaux sismiques et infrason est l'amélioration des outils opérationnels de surveillance. Cette thèse a poursuivi plusieurs objectifs. Dans un premier temps, les signaux sismiques et acoustiques produits par bruit océanique, enregistrés par le réseau de surveillance kazakh, ont été analysés entre 2014 et 2017. Ensuite, un modèle de source sismo-acoustique a été développé ; les paramètres de ces signaux ont été modélisés pour cette période. Enfin, les observations ont été comparées aux modélisations sur toutes les stations du réseau sismo-acoustique kazakh. Cette analyse a permis d’identifier des cycles saisonniers et de caractériser une source commune, en localisation et intensité, à l’origine des signaux sismiques et infrason observés. Les écarts entre les observations et les modélisations ont été quantifiés et expliqués. Cette étude révèle le potentiel de la synergie entre des technologies complémentaires de surveillance pour mieux décrire les mécanismes de couplage à l’interface océan-atmosphère, améliorer des méthodes de discrimination et évaluer les modèles de propagation dans des milieux complexes