Thèse soutenue

Nanofluidique pour l'étude du transport de particules virales

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Auteur / Autrice : Léa Chazot-Franguiadakis
Direction : Fabien Montel
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Physique
Date : Soutenance le 12/12/2022
Etablissement(s) : Lyon, École normale supérieure
Ecole(s) doctorale(s) : École doctorale de Physique et Astrophysique de Lyon (1991-....)
Partenaire(s) de recherche : Laboratoire : Laboratoire de physique (Lyon ; 1988-....)
Jury : Président / Présidente : Anne-Laure Biance
Examinateurs / Examinatrices : Fabien Montel, Anne-Laure Biance, Jan C. Behrends, Delphine Muriaux, Philippe Guégan, Jean-Marc Di Meglio
Rapporteurs / Rapporteuses : Jan C. Behrends, Delphine Muriaux

Mots clés

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Mots clés contrôlés

Résumé

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D’un point de vue physique, les virus sont des objets biologiques avec des propriétés mécaniques et thermodynamiques remarquables. Leur détection et caractérisation sont aujourd’hui des enjeux de santé publique majeurs. Dans ce contexte, le transport de virus à travers des nanopores a un intérêt à la fois d’un point de vue fondamental, mais aussi technologique, comme méthode pour sonder les propriétés virales. Nous utilisons une approche mimétique d’un pore biologique emprunté par certains virus, le pore nucléaire. Il possède une sélectivité exceptionnelle due à la présence d’un réseau de polymères formant un gel dynamique en son sein. Pour mieux comprendre les caractéristiques de ce transport nous construisons un environnement simplifié et contrôlé qui est basé sur des membranes nanoporeuses fonctionnalisées. Le transport des particules virales est étudié à l’aide d’une méthode de détection optique de spécificité modulable. Notre dispositif permet de détecter en temps réel et au niveau d’un pore unique le transport de particules virales uniques. Notre approche permet d’appréhender des enjeux technologiques, comme la quantification de la concentration en virus, pour laquelle nous avons développé une méthode versatile et présentant une faible limite de détection. Elle permet également d’aborder des questions fondamentales autour des interactions entre virus et pore. Nous avons notamment mis en évidence un phénomène d’agrégation lié au fort confinement des virus sous flux dans le nanopore. La modélisation de ce phénomène nous a permis d’accéder à des paramètres d’interactions entre les virus et entre les virus et le pore.