Le patient acteur de sa vie : vers une approche collaborative avec le patient : Intégration des contributions épistémiques de patients épileptiques pharmaco-résistants en France et en Chine à travers deux méthodes, l’une basée sur les émotions, l’autre sur les capacités
Auteur / Autrice : | Brenda Bogaert |
Direction : | Jean-Philippe Pierron |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Philosophie |
Date : | Soutenance le 06/03/2020 |
Etablissement(s) : | Lyon |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale de philosophie (Lyon ; Grenoble ; 2007-....) |
Partenaire(s) de recherche : | établissement opérateur de soutenance : Université Jean Moulin (Lyon ; 1973-....) |
Jury : | Président / Présidente : Philippe Saltel |
Examinateurs / Examinatrices : Philippe Saltel, Marta Spranzi, Simone Bateman-Novaes, Jean-Christophe Weber, Jérôme Petit | |
Rapporteurs / Rapporteuses : Marta Spranzi, Simone Bateman-Novaes |
Mots clés
Mots clés contrôlés
Résumé
La notion du patient acteur est aujourd’hui mise en valeur. Elle apparaît comme un droit et induit des responsabilités. Nous demandons au médecin de faire participer le patient et au patient d’apprendre et de gérer sa maladie. Néanmoins, la relation médecin-patient continue d’être source de souffrance pour le patient, le soignant, et sa famille. Créer un environnement propice pour une participation de tous les patients est aujourd’hui une priorité pour les politiques publiques. Afin de développer notre approche du patient acteur, nous proposons deux méthodes en philosophie inspirées de Martha Nussbaum, une méthode avec les émotions, et une méthode avec les capacités. Grâce à sa contribution, nous développons une approche collaborative avec le patient, le patient acteur de sa vie. Nous considérons la vie des patients dans son ensemble : c’est-à-dire les relations avec leurs familles, leurs médecins, et dans leur quotidien. Nous plaidons ainsi pour une responsabilité sociale plus large pour aider les patients à s’épanouir.