Thèse soutenue

Sources et dynamique des méthanogènes chez l'Homme

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Auteur / Autrice : Cheick Oumar Guindo
Direction : Michel Drancourt
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Biologie santé. Microbiologie
Date : Soutenance le 30/06/2022
Etablissement(s) : Aix-Marseille
Ecole(s) doctorale(s) : Ecole Doctorale Sciences de la Vie et de la Santé (Marseille)
Partenaire(s) de recherche : Laboratoire : Méditerranée Infection - Mephi (Marseille)
Jury : Président / Présidente : Jean-Christophe Lagier
Rapporteurs / Rapporteuses : Leila Keskes, Laurence Zitvogel

Résumé

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Les méthanogènes sont présents dans le microbiote humain dès la naissance avec une diversification au fil des années. Cependant, le répertoire complet, les sources et la dynamique des méthanogènes restent méconnus chez l’Homme d’où mon projet de thèse. Dans un premier temps, j’ai fait une revue de la littérature sur l’ensemble des rôles physiologiques des méthanogènes associés au microbiote humain. Cette revue a mis en évidence l’énorme déficit de connaissances sur les méthanogènes humains, et la nécessité d'étudier la dynamique des populations de méthanogènes chez l'Homme. J'ai d'abord exploré les sources zoonotiques de méthanogènes pour l’Homme. J’ai démontré que les contacts étroits avec des animaux domestiques ainsi que la consommation du lait et des produits laitiers de certains animaux sont associées à la diversification des méthanogènes chez l’Homme. Ensuite, j’ai travaillé sur la dynamique des méthanogènes chez l’Homme en cherchant les méthanogènes dans le méconium des nouveau-nés prématurés. J’ai démontré que la période intra-utérine est le premier moment d’acquisition de Methanobrevibacter smithii. Enfin, j’ai optimisé et développé de nouveaux protocoles pour l’identification et la culture en routine des méthanogènes d’intérêt clinique dans les laboratoires de microbiologie. Mes travaux expérimentaux ont eu pour résultat de réduire le temps d’isolement par culture et de sous-culture de Methanobrevibacter smithii et de Methanobrevibacter oralis, d’isoler par culture une nouvelle espèce de méthanogène à partir du fluide buccal nommée Methanomassiliia massiliensis et enfin, d’identifier des méthanogènes d’intérêt clinique par spectrométrie de masse MALDI-TOF-MS.