Thèse soutenue

Élaboration et évaluations in vitro de nanoparticules à clusters métalliques pour la thérapie photodynamique du cancer ovarien

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Auteur / Autrice : Alexis Verger
Direction : Gilles Dollo
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Chimie inorganique
Date : Soutenance le 10/11/2022
Etablissement(s) : Rennes 1
Ecole(s) doctorale(s) : École doctorale Matière, Molécules Matériaux et Géosciences (Le Mans)
Partenaire(s) de recherche : Laboratoire : Institut des Sciences Chimiques de Rennes
Jury : Examinateurs / Examinatrices : Frédéric Lagarce, Jean-Marc Classe, François-Hughes Porée, Nolwenn Brandhonneur, Marian Amela-Cortes
Rapporteurs / Rapporteuses : Émilie Allard-Vannier, Céline Frochot

Résumé

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Avec un taux de mortalité de 4,8 pour 100 000, le cancer de l'ovaire est la quatrième cause de décès par cancer chez la femme. La thérapie photodynamique (PDT) est une technique innovante basée sur la destruction des cellules malignes par des espèces réactives de l'oxygène (ROS), généralement l'oxygène singulet (1O2), par excitation de photosensibilisants (PS). Les complexes hexanucléaire de cluster d'halogénure de molybdène de formule générale (Mo6La8Li6)2-, La=halogène ; Li=halogène ou ligands organiques ont été largement étudiés en raison de leurs propriétés photophysiques et photochimiques. Lorsqu'ils sont photo-activés, ces complexes peuvent présenter une photoluminescence dans la fenêtre d'émission de 550 à 900 nm, ce qui est intéressant pour la bioimagerie et le bio-marquage, ou en présence d'oxygène, ils peuvent agir comme de puissants photosensibilisateurs et générer de l'oxygène singulet. Pour rendre les composés à clusters stables dans l'eau et éviter le photoblanchiment, les clusters doivent être encapsulées. Ces clusters, photosensibilisants uniques, sont donc incorporés dans des systèmes de délivrance biocompatibles qui seront testés in vitro pour évaluer leurs différentes propriétés, leur cytotoxicité ainsi que leur efficacité. Ce travail sur le cancer de l'ovaire peut être un tremplin pour le traitement par PDT de divers cancers solides (prostate, poumon et pancréas). Cette étude est relativement innovante au regard de l'état actuel de l'utilisation clinique de la PDT.