Structures projectives méromorphes, opers et monodromie
Auteur / Autrice : | Titouan Sérandour |
Direction : | Frank Loray |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Mathématiques et leurs interactions |
Date : | Soutenance le 15/12/2022 |
Etablissement(s) : | Rennes 1 |
Ecole(s) doctorale(s) : | Mathématiques et Sciences et Technologies de l'Information et de la Communication |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Institut de recherche mathématique (Rennes ; 1996-....) |
Jury : | Président / Présidente : Lucia Di Vizio |
Examinateurs / Examinatrices : Serge Cantat, Bertrand Deroin | |
Rapporteurs / Rapporteuses : Tom Bridgeland, Sorin Dumitrescu |
Mots clés
Résumé
Les structures projectives complexes considérées dans cette thèse sont des courbes compactes localement modelées sur CP¹. À un tel objet géométrique, modulo isomorphisme, l’application de monodromie associe un objet algébrique : une représentation de son groupe fondamental dans PGL(2;C), modulo conjugaison. Cette correspondance n’est ni surjective, ni injective. Néanmoins, c’est un difféomorphisme local (Hejhal, 1975). Nous généralisons ce théorème aux structures projectives admettant des pôles – sans singularité apparente et à résidus fixés – et déduisons que l’application de monodromie correspondante est un biholomorphisme local. Une telle structure projective détermine un unique PGL(2;C)-oper méromorphe à diviseur des pôles minimal sur la courbe complexe sous-jacente. Les PGL(2;C)-opers peuvent être définis comme classes d’équivalence de GL(2;C)-opers, et nous montrons que ces derniers peuvent être plongés dans un espace de modules lisse de connexions linéaires de rang 2 paraboliques. La correspondance de Riemann-Hilbert irrégulière devient alors un ingrédient essentiel de notre travail. Nous construisons une famille analytique de PGL(2;C)-opers et utilisons les déformations isomonodromiques (et iso-Stokes) ainsi qu’un argument de transversalité à la Ehresmann pour conclure à l’injectivité locale de l’application de monodromie.