Thèse soutenue

Couplage simulation déterministe et non-déterministe pour la maintenance prédictive

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Auteur / Autrice : Sébastien Schwartz
Direction : Rob A. VingerhoedsMichel Salaün
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Génie Industriel et Informatique
Date : Soutenance le 30/11/2020
Etablissement(s) : Toulouse, ISAE
Ecole(s) doctorale(s) : École doctorale Systèmes (Toulouse ; 1999-....)
Partenaire(s) de recherche : Equipe de recherche : Equipe d'accueil doctoral Commande des systèmes et dynamique du vol (Toulouse, Haute-Garonne)
Laboratoire : Institut supérieur de l'aéronautique et de l'espace (Toulouse, Haute-Garonne). Département d’ingénierie des systèmes complexes
Jury : Président / Présidente : Claude Baron
Examinateurs / Examinatrices : Claude Baron, Emmanuel Ramasso, Ajith Parlikad, Wilhelmus Johannes Cornelis Verhagen
Rapporteurs / Rapporteuses : Emmanuel Ramasso, Ajith Parlikad

Résumé

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Le travail de recherche est axé sur développement d’approches complémentaires, automatiques et génériques pour la maintenance prédictive. Etant donné que les systèmes industriels modernes sont de plus en plus complexes, il en résulte un besoin de faire évoluer les approches traditionnelles pour relever ces nouveaux défis. Une approche hybride en série pour le diagnostic a été développée pour identifier et isoler les modes de défaillance sur les moteurs de manière autonome. Cette approche est basée sur un réseau de neurones non supervisé (Self-Organizing Map) et l’utilisation de fonctions de densité de probabilité. Pour l'aspect pronostique, une approche hybride parallèle a été développée. Elle utilise deux techniques reposant sur un réseau de neurones non supervisé (Self-Organizing Map) et un algorithme d'analyse en composantes principales non-linéaire (KPCA) où chaque modèle estime l'indice de santé. Une approche basée sur la similarité est ensuite utilisée sur chaque technique pour l'estimation de la durée de vie restante. Les deux estimations sont finalement fusionnées par une règle d'expert. Comme étude de cas, un turboréacteur simulé a été utilisé, qui est une référence largement utilisée et fourni par la NASA. Les résultats sont produits sans pratiquement aucune interaction humaine au cours du processus.