Thèse soutenue

Réseaux antagonistes génératifs appliqués à l'imagerie médicale : adaptation de domaine pour réduire l'effet de centre dans le cadre d'études cliniques

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Auteur / Autrice : Clément Hognon
Direction : Dimitris Visvikis
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Analyse et traitement de l'information et des images médicales
Date : Soutenance le 30/01/2023
Etablissement(s) : Brest
Ecole(s) doctorale(s) : École doctorale Sciences de la Vie et de la Santé (Rennes ; 2022-....)
Partenaire(s) de recherche : Laboratoire : Laboratoire de traitement de l’information médicale (Brest, Finistère)
Jury : Président / Présidente : Olivier Saut
Examinateurs / Examinatrices : Dimitris Visvikis, Olivier Saut, Frédéric Lamare, Floriane Gidel
Rapporteurs / Rapporteuses : Olivier Saut, Frédéric Lamare

Résumé

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Le problème d’acquisition Shift est un problème largement répandu en imagerie médicale. Egalement nommé effet de centre, il est causé par l’absence de norme et d’homogénéité au sein des systèmes d’imageries médicales, mais également au sein des pratiques des médecins. Cela peut comprendre des paramètres et méthodes d’acquisitions différents. Cet effet engendre potentiellement un biais significatif au sein des bases d’images agrégées provenant de plusieurs centres. L’effet de centre peut causer des écarts entre les résultats obtenus lors du développement d’une méthode et sa mise en application dans le domaine clinique. De ce fait découle un besoin de méthodes avancées permettant de réduire cet écart inter-images à l’échelle d’une base d’images multicentriques. Deux méthodes d’adaptation de domaine non supervisée ont été proposées. Elles se basent sur l’utilisation de réseaux génératifs antagonistes ou GAN (generative adversarial networks), une famille récente de réseaux de neurones permettant de travailler directement à l’échelle de l’image. Une première méthode préliminaire, basée sur la mise en série de deux apprentissages - cyclique puis pixel à pixel, présentait un risque potentiel d’altération des structures au sein des images. La seconde méthode se base sur le contrastive learning. Cette approche permet un apprentissage rapide, sur peu de données, sans connaissances préalables requises sur les domaines auxquels appartiennent les images hétérogènes. Ces méthodes ont été mises en application dans des cadres de recherche mais également dans le cadre clinique, le but de ces travaux étant d’intégrer de telles méthodes dans le déploiement de l’étude Deep Lung IV menée par l’entreprise SOPHiA GENETICS sur le cancer du poumon. Nous avons montré que le contrastive learning utilisé en accord avec des fonctions de coût de préservation de structures permet de réduire la variabilité intra classe interne à une base d’images multicentrique, tout en préservant l’information structurelle des images.