LA FONCTION DE RÉGULATION DU FONCTIONNEMENT DES INSTITUTIONS ET DE L'ACTIVITÉ DES POUVOIRS PUBLICS PAR LES JURIDICTIONS CONSTITUTIONNELLES AFRICAINES: LES EXEMPLES BÉNINOIS, GABONAIS ET MALGACHE.
Auteur / Autrice : | Arsene Meyo me-ndoutoume |
Direction : | Arnaud Coutant |
Type : | Projet de thèse |
Discipline(s) : | Droit privé, droit public, histoire du droit |
Date : | Inscription en doctorat le 08/02/2019 |
Etablissement(s) : | Reims |
Ecole(s) doctorale(s) : | Ecole doctorale Sciences de l'homme et de la société |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Centre de recherche et documentation administrative sur la décentralisation territoriale (Reims, Marne) |
Mots clés
Résumé
Cette réflexion se veut être une étude sur la fonction de régulation du fonctionnement des institutions et de l'activité des pouvoirs publics par les juridictions constitutionnelles africaines, particulièrement celles du Bénin, du Gabon et de Madagascar.En effet, c'est pour préserver les fondements de l'Etat de droit et de la démocratie pluraliste qui pourraient être fragilisés par des crises au sein ou entre les institutions que la fonction de régulation a été reconnue aux juridictions constitutionnelles, d'une part. La fonction de régulation permet d'éviter au sein de l'Etat, la paralysie: lorsque le juge pallie l'incomplétude du texte constitutionnel en dégageant de son esprit une règle ad hoc, qui assure la continuité de l'Etat; lorsque pour solutionner un litige déterminé, le juge constitutionnel dégage un principe à valeur constitutionnelle de la représentation proportionnelle majorité/minorité; ou encore lorsque celui-ci sanctionne le Pouvoir pour manquement à son obligation constitutionnelle de mise en place de la Haute cour de justice en lui adressant des injonctions, d'autre part.