Thèse soutenue

Adsorption de dichlorobenzènes par des zéolithes cationiques en présence d’eau

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Auteur / Autrice : Tarik Ammouli
Direction : Philippe SonnetRégis Stephan
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Chimie-physique
Date : Soutenance le 03/02/2022
Etablissement(s) : Mulhouse
Ecole(s) doctorale(s) : École doctorale Physique et chimie-physique (Strasbourg ; 1994-....)
Partenaire(s) de recherche : Laboratoire : Institut de Science des Matériaux de Mulhouse - Institut de Science des Matériaux de Mulhouse / IS2M

Résumé

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La conception de nouvelles technologies de dépollution visant les polluants organiques persistants (POPs), issus majoritairement de l’activité humaine et dotés d’une nocivité majeure, constitue un sujet prioritaire de la recherche fondamentale et appliquée. Une voie prometteuse est basée sur l’adsorption sélective par les Faujasites cationiques, zéolithes alliant large porosité et présence des cations qui forment les sites d’adsorption préférentiels. Néanmoins, dû au caractère hydrophile, la porosité des zéolithes cationiques dans les conditions normales de température et de pression, est partiellement occupée par des molécules d’eau, nécessitant une activation énergivore avant l’emploi. Nous avons combiné des techniques de simulation classique (mécanique moléculaire et Monte Carlo) et quantique (DFT) afin de décrire l’adsorption des isomères de dichlorobenzène (DClB), précurseurs et modèles des POP, dans les Faujasites cationiques activées et hydratées. Tout d’abord, nous avons établi des modèles réalistes pour les Faujasites étudiées (KX, LaX, YNaX). La distribution cationique et le paramètre de maille pour chaque composition chimique ont été déterminés. De plus, une fonction d’énergie potentielle pour l’interaction Y3+ - O(FAU) a été établie. Puis, nous avons décrit l’adsorption d’eau dans les Faujasites et déterminé ses sites d’adsorption préférentiels. Enfin, nous avons déterminé les propriétés d’adsorption des DClBs dans les Faujasites activées et hydratées, en faisant varier le taux d’hydratation. Nous avons alors mis en évidence l’influence de sites cristallographiques du cation sur les interactions avec l’adsorbat. De plus, nous avons déterminé le taux d’hydratation maximal pour lequel l’influence sur l’adsorption des DClB reste limité, permettant ainsi d’économiser l’énergie lors de l’activation.