Thèse en cours

Membranes céramiques à base de nanocomposites polymères (photo)catalytiques: vers des procédés hybrides basés sur le tandem séparation/photodégradation pour le traitement de résidus réfractaires

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Auteur / Autrice : Maryem Orfi
Direction : Benjamin CarbonnierSamia Mahouche-chergui
Type : Projet de thèse
Discipline(s) : Chimie
Date : Inscription en doctorat le 01/10/2018
Etablissement(s) : Paris 12 en cotutelle avec Université de Sfax
Ecole(s) doctorale(s) : École doctorale Sciences, Ingénierie et Environnement (Champs-sur-Marne, Seine-et-Marne ; 2015-....)
Partenaire(s) de recherche : Laboratoire : ICMPE - Institut de Chimie et des Matériaux Paris Est
Equipe de recherche : Systèmes Polymères Complexes

Résumé

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Au cours des dernières années, la technologie membranaire a fait l’objet de nombreux travaux dans les milieux de la recherche académique et industrielle, notamment dans les industries chimiques et pétrochimiques. Les membranes sont apparues comme un moyen fiable et performant de purification de l'eau dans les années 1960 avec le développement, notamment, de membranes synthétiques de haute performance. La mise en œuvre de membranes pour le traitement de l’eau a connu un réel essor avec les progrès réalisés en science des matériaux et l’apparition de nouvelles membranes fabriquées à partir de nouveaux matériaux et utilisées dans différentes configurations et géométries. Les techniques membranaires offrent de nos jours le plus grand potentiel industriel pour le traitement et la séparation des fluides de par leur mode de fonctionnement sans ajout de produits chimiques et en continu, leur faible consommation d'énergie, leurs faibles poids et volume et la grande polyvalence des processus de séparation (micro-, nano, ulta-filtration…). Avec l’augmentation des coûts liés à l'énergie, les technologies membranaires sont susceptibles de jouer un rôle de plus en plus important dans les prochaines années notamment dans le but de réduire l'impact environnemental et les coûts des procédés industriels. L’élargissement à de nouvelles applications et/ou l’amélioration des procédés existants passent par deux voies : (i) La fabrication de nouveaux matériaux membranaires plus performants à partir de ressources naturelles renouvelables, (ii) L’optimisation de l’utilisation de ces membranes et l’amélioration de leur propriétés par leur couplage avec d’autres procédés de traitements de polluants organiques telles que l’oxydation Fenton, la réduction catalytiques, la dégradation photocatalytique… De ce fait, nos principales préoccupations dans ce projet seront de développer une nouvelle génération de matériaux membranaires multifonctionnels dominés par des propriétés interfaciales en relation étroite avec les domaines de la synthèse macromoléculaire, la chimie et la physico-chimie des surfaces et les procédés de séparation. L’originalité principale de ce projet réside dans le couplage de la (photo)catalyse hétérogène via des nanocomposites polymères avec la séparation membranaire UF. L’apport des matériaux polymères sera particulièrement important pour l’immobilisation de nanocatalyseurs métalliques qui apporteront une dualité de fonctions aux membranes nouvellement développées. En effet, l’objectif final étant de combiner une fonction de séparation, en fonction de la taille pour l’élimination de particules et/ou contaminants macromoléculaires, avec une fonction de photodégradation pour le traitement de composés toxiques de plus faible masse molaire.