Thèse soutenue

Apport du couplage CE-ICP-MS dans l’étude de l’implication du cuivre (II) dans la Maladie d’Alzheimer

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Auteur / Autrice : Coraline Duroux
Direction : Agnès Hagege
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Chimie analytique
Date : Soutenance le 08/03/2022
Etablissement(s) : Lyon
Ecole(s) doctorale(s) : École doctorale de Chimie (Lyon ; 2004-....)
Partenaire(s) de recherche : établissement opérateur d'inscription : Université Claude Bernard (Lyon ; 1971-....)
Laboratoire : Institut des Sciences Analytiques
Jury : Président / Présidente : Christophe Morell
Examinateurs / Examinatrices : Agnès Hagege, Ryszard Łobiński, Catherine Perrin
Rapporteurs / Rapporteuses : Ryszard Łobiński, Catherine Perrin

Résumé

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Il est aujourd’hui largement accepté que la cascade amyloïde est un élément clé dans le développement de la maladie d’Alzheimer. Il semble aussi de plus en plus probable que le cuivre a un rôle important dans la progression de la maladie, de par sa capacité à se lier au peptide amyloïde β (Aβ) et à influencer son agrégation. Cependant, le rôle exact de ce métal est encore incertain, notamment à cause du manque de données quantitatives dans ce domaine. Cette thèse a donc pour objectif de fournir une méthode analytique complémentaire aux méthodes existantes pour étudier l’interaction entre les différentes formes d’agrégation du peptide Aβ1-42 et le cuivre. Dans ce contexte, une méthodologie centrée sur le couplage entre l’électrophorèse capillaire et l’ICP-MS (CE-ICP-MS) a été développée. Elle a nécessité de résoudre au préalable les problèmes liés à l’analyse du cuivre à l’état de traces (contamination, sorption) et à la labilité du complexe Aβ-Cu(II) (dissociation) pour obtenir une méthode permettant la quantification du cuivre complexé aux différentes formes du peptide Aβ à l’échelle du µM. Ce couplage a permis de déterminer une constante d’affinité du peptide Aβ pour Cu(II) (log K = 9,9 ± 0,2), contribuant ainsi à l’établissement d’un consensus autour de cette valeur, et de confirmer la pertinence de la formation du complexe Aβ-Cu(II) in vivo. Le couplage CE-ICP-MS a également permis d’obtenir pour la première fois une répartition du cuivre entre les petits oligomères du peptide et ceux de taille plus large au cours du processus d’agrégation et de montrer que celle-ci est fonction de la concentration initiale de ce métal.