Thèse soutenue

Synthèse directe de zéolithes Y à hauts rapports Si-Al

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Auteur / Autrice : Corentin Chatelard
Direction : Alain TuelMathias DodinRaquel Martinez-Franco
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Chimie
Date : Soutenance le 28/10/2021
Etablissement(s) : Lyon
Ecole(s) doctorale(s) : École doctorale de Chimie (Lyon ; 2004-....)
Partenaire(s) de recherche : établissement opérateur d'inscription : Université Claude Bernard (Lyon ; 1971-....)
Laboratoire : Institut de Recherches sur la Catalyse et l'Environnement de Lyon (Villeurbanne, Rhône)
Jury : Président / Présidente : Anne Giroir-Fendler
Examinateurs / Examinatrices : Alain Tuel, Bénédicte Lebeau, Francesco Di Renzo, Svetlana Mintova, Alexander Sachse
Rapporteurs / Rapporteuses : Bénédicte Lebeau, Francesco Di Renzo

Résumé

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Les zéolithes de type structural FAU (zéolithes X et Y) sont largement employées dans l’industrie en tant que tamis moléculaires, adsorbants (zéolithe X) ou catalyseurs (zéolithe Y). En ce qui concerne les zéolithes Y préparées de manière « classique » avec des structurants minéraux, leur rapport Si/Al (et donc leur stabilité) n’est pas suffisamment élevé pour une utilisation directe en conditions industrielles, L’emploi de molécules organiques structurantes permet d’augmenter ce rapport Si/Al mais de manière insuffisante (Si/Al < 5). L’objectif de cette thèse était de développer de nouvelles voies de synthèse de zéolithes Y permettant d’obtenir directement des rapports Si/Al suffisamment élevés pour une utilisation directe en catalyse, sans avoir recours à des post-traitements longs et coûteux. Deux voies principales ont été suivies : une voie « classique » basée sur l’utilisation d’une ou de deux molécules organiques structurantes, l’autre, plus innovante, consistant à dissoudre partiellement une zéolithe commerciale de type structural FAU et à la recristalliser en présence d’éthers couronnes. Si la première voie a permis d’obtenir des zéolithes avec des rapports Si/Al jusqu’à 6,5 en présence de cations tétraéthylammonium, la seconde s’est avérée particulièrement intéressante, avec des solides issus de synthèse dont les rapports Si/Al ont pu atteindre 12, surpassant ainsi largement les valeurs décrites dans la littérature.